Dimanche 26 novembre 2023, Encadrant didier
Accès depuis Toulouse : D820>Foix>Direction Lavelanet>Villeneuve-d’Olmes>Montferrier>Route des Monts d’Olmes>Piste de la Mine>Parking de l’étang de Moulzoune à 1293 m
Guy (licence découverte), Encadrant : Didier
La première couche de neige conséquente de la saison va nous permettre de réaliser une « hivernale » au belvédère du Saint-Barthélémy, à 2 348 m
Le départ est avancé à 6h00, car les journées sont courtes en cette saison.
Départ du parking de Moulzoune vers 8h50 après une séance de réglage des crampons, et de chargement des sacs à dos avec tout le matériel : raquettes, crampons, piolet.
Au sortir de la forêt et dès que le sentier rejoint la crête vers 1 600m, le vent du nord nous offre des températures ressenties négatives.
L’enneigement est continu vers 1 800 m, Il a regelé sur les chutes de neige de mardi et mercredi, les traces sont assez portantes pour laisser les raquettes accrochées au sac à dos.
Un ressaut se présente à nous vers 2 100 m, c’est le moment de chausser les crampons pour sécuriser le passage, à proximité des champs de rhododendrons et de pins pris dans la glace qui nous offrent un tableau hivernal de toute beauté.
Nous suivrons l’itinéraire d’été, quelques marques jaunes sont visibles sur quelques pierres qui émergent encore de la neige; Il n’a pas suffisamment neigé pour emprunter l’itinéraire d’hiver plus à l’ouest.
Nous garderons les crampons jusqu’au sommet en suivant les crêtes qui sont moins exposées aux glissades…
Une vue bien dégagée vient récompenser nos efforts: Le Saint-Barthélémy est un belvédère qui, lorsqu’il fait beau comme aujourd’hui, offre un panorama sur la moitié de la chaîne des Pyrénées, malgré sa modeste altitude.
De l’Est vers l’Ouest: le Bugarach, le Canigou, le Tarbésou, le Roc Blanc, Le Montcalm et la Pique d’Estat, l’Aneto et la Maladeta, le Valier et jusqu’au Pic du Midi de Bigorre, pour les plus remarquables…. impossible de les citer tous…
D’autant plus que le froid est piquant: clic-clac les photos et on redescend rapidement pour retrouver l’altitude où nous avions chaussé les crampons; une combe à l’abri du vent nous accueille pour prendre notre repas de midi (ou plutôt de 15h…)
On chausse les raquettes pour la descente.
Retour à Toulouse à la nuit.
Merci à tous les participants pour leur bonne humeur