Participants : Marie France, Michel (D), Annette, Anne, Nathalie, Monique
(D), Bernadette, Francine. Paul (encadrant)
Départ de Toulouse à 6h30 avec le minibus. Nous nous lançons dans la nuit noire en direction de Tonnac, petite commune située dans le Gaillacois, pays du Bien Vivre, où nous arrivons environ une heure plus tard.
Nous partons vaillamment sur la route indiquant la direction "Les Verdiers" ..., à droite du petit cimetière du village.
Un peu de pluie au départ ne nous effraie pas et peu à peu le ciel se dégage. La campagne prend doucement ses allures d'automne et nous apercevons au loin le beau village de Cordes. Paul nous guide à travers routes et chemins tout au long des 18 kilomètres effectués (nous avons ajouté une petite variante). L'arrivée sur les dunes rouges de Maraval se fait dans la joie... le paysage est surprenant, un peu "westernien" avec ses petits canyons creusés au milieu des dunes... nous reprenons notre cheminement à droite, à gauche, notre guide est au top !!!
Petit break pour le repas près d'une belle propriété. Nous y commandons un café (virtuel) qui n'est jamais arrivé... heureusement
Annette a porté son gingembre et ses abricots !!! Puis reprise de notre marche avec une bonne montée, c'est là que nous trouvons une grosse partie de nos 300 mètres de dénivelé... avant le retour au village et à ses amandiers...
Arrêt boisson /rafraichissement /glaces et chantilly... (oups! les gourmandes!) dans un bistrot de Gaillac et retour sur Toulouse sans encombres à 17h. Merci Paul et les participants pour cette jolie
randonnée!!! A tout le groupe à bientôt !!!
Les rougiers de Marnaves
Le paysage du site des dunes de Marnaves se caractérise par des rougiers très érodés : mamelons d’argilite et de bancs de grès rouges parcourus par des ravines, au sol presque stérile, à la végétation clairsemée composée de quelques arbustes, buissons, mousses et lichens, et qui est resté à l’écart de toute culture agricole ou exploitation forestière. Le site des dunes de Marnaves fait partie de l’ensemble de la Grésigne, composé en outre du dôme du même nom, du dôme de Vaour.
La géologie du site des dunes de Marnaves (= de la Grésigne) est à rapprocher de celle du bassin de Brive (Collonge-la-Rouge) (19) et de Camarès (12). Elle résulte de l’érosion du Massif Central. L’orogénèse hercynienne s’achève par la dégradation du massif cristallin. C’est ainsi qu’on observe, en particulier au sud et en aval de ce massif, tout d’abord des dépôts carbonifères caractérisés par une flore tropicale abondante (de - 340 à – 300 Ma), puis, grâce à une phase de climat torride et sec (- 300 à – 250Ma = Permien), l’accumulation de dépôts d’argiles et de sables peu fossilifères, issus de la dégradation des granites et gneiss (lesquels s’observent encore au nord de la rivière Aveyron toute proche). Un phénomène identique à celui de la latérisation concernant les terres tropicales africaines se produit alors sur ces alluvions lentement « cuites » sous un ardent soleil tropical : la libération des ions ferreux issus des feldspaths dégradés, l’oxyde de fer leur donnant une intense couleur rouge.
A noter que c’est un jeu de deux failles (dites « armoricaine » d’orientation NW-SE et « de Villefranche » d’orientation N-S) actives à cette période qui ouvre à leur jonction (précisément au sud de la Grésigne) une dépression profonde de quelques 4500 m (!), dans laquelle se déversent les produits de cette érosion permienne, comme en témoigne le forage de la Grande Baraque. S’ensuivront les transgressions marines du Secondaire qui envelopperont au Trias et suivantes, l’avant-pays sud du Massif Central (ce dernier étant déjà bien dégradé), en le recouvrant par une succession de sédimentations calcaires. C’est ainsi que les dunes de Marnaves sont entourées (au S, W et N) par un plateau calcaire les surplombant.