Vendredi 14 : parking des Forges d’Orlu
Commençons dans l’ordre : casse-croûte avant de charger les mules…= nous, dans ce cas précis ! Et oui, les sacs
sont lourds, mais lourds… Démarrage vers 12h30 dans un sentier fort agréable, direction l’étang de Naguille.
Celui-ci brille de 1000 feux, nous le longeons en balcon sur toute sa longueur. C’est beau ! Petite halte avant d’attaquer le vif du sujet : montée rude jusqu’à la cabane d' Eychouzé aux moustiques ( mais ça, on ne le savait pas…).
Nous nous y arrêtons pour la nuit, allons plonger les jambes dans le torrent tout proche, puis ‘bronzage’ au soleil : le Paradis bientôt envahi à l’heure de l’apéro, par une nuée de moustiques ! On entend, sans la voir, 1 seule marmotte et les ‘vrrr’ des moustiques ! Personne n’est épargné.
Carte : OpenRunner
Samedi 15 : départ 7h45, grand beau temps, adios à nos moustiques. Ragaillardis, nous entamons la montée sous une barre rocheuse, longeons les étangs des Peyrisses, montée jusqu’à la "Couillade d’En Beys" , magnifique passage, et descendons jusqu’au beau refuge d’En Beys. Petite halte pour remplir les gourdes avant de repartir vers des contrées plus sauvages…trop de civilisation ici ! Chemin tranquillou jusqu’à la cabane de la Jasse de Delà, halte avant la montée qui se dévoile devant nous, jusqu’à la Portella Gran : vue sur l’Estany Blau. Nous y descendons : personne ! enfin si, des vaches, chèvres et des mouflons ! Les sacs chutent sans ménagement sur le sol, la troupe est fourbue…le camp sera établi au bord du lac, encore un Paradis – sans moustiques cette fois mais avec grand vent !
Carte : OpenRunner
Dimanche 16 : départ 7h00, petite montée jusqu’au pied du Péric, pas de sommet à cause de vent violent, nous basculons dans la descente d’un pierrier bien raide : à chacun sa technique – Cécile a inventé la sienne - pour avoir du style tout de même ! Puis traversée dans les blocs pour rejoindre les crêtes que nous arpenterons jusqu’au col de Terrers.
Pause déjeuner. Devant l’impossibilité d’atteindre la Portella d’Orlu par les crêtes – barre rocheuse – nous basculons du col vers la cabane de la Jasse de Deçà puis celle de Delà ! Pause avant la descente raide par un bon chemin dans la forêt pour atteindre le GR7.
Nouvelle pause puis descente en roues libres du Très Très Très long GR7, mais moins que prévu car Fabrice – infatigable, à moins que ce soit nos têtes "déconfites"… – est parti en lâchant les freins pour nous remonter le camion au parking du Fanguil !
Merci Alain et Fabrice pour ce petit tour… rempli de beaux paysages !