Samedi 3 Septembre 2022 : Tous à l’heure ! Pas de panne de réveil. Il faut dire qu’il est 9h30, un horaire tardif et bien inhabituel mais permis pour cette fois puisque nous bivouaquerons et ne rentrerons que le lendemain. Direction Le Biros ! Nous garons le bus de l’ASPTT devant l’usine abandonnée du Bocard où le minerai (Zinc ; Plomb argentifère) était broyé et lavé.
Une horde de rugbymen arrive en même temps que nous mais nos chemins se séparent rapidement lorsque nous bifurquons pour prendre le chemin des mineurs. L’ascension de l’ancien site minier du Bulard se fait tout d’abord dans des gravillons où le chemin disparaît par endroit sous des écoulements récents, probablement dus à des orages. Nous progressons ensuite en sous-bois où quelques giroles commencent à pointer le bout de leur nez et où les russules nous en font voir de toutes les couleurs. Plus haut, la végétation se fait de plus en plus rare, remplacée par les vestiges du passé qui ponctuent le paysage jusqu’au barrage d’Urets. La petite pause est bien méritée à ce niveau, on a déjà fait en D+ de près de 1000m.
Le col à atteindre est déjà masqué par le brouillard, nous reprenons notre chemin dans une pente bien raide et caillouteuse. L’arrivée au col d’Urets est absolument charmante avec sa petite cabane déjà occupée par une famille de randonneurs.
Nous voilà à présent la tête au-dessus des nuages et les pieds en Pyrénées espagnoles. A peine 10mn de marche supplémentaire de l’autre côté de la frontière, après 1600m de grimpette, et Alain nous trouve un endroit herbeux et plat pour notre campement.
Au programme de la soirée : montage des tentes et parade de réchauds dont un qui n’a pas encore été dompté. Puis, c’est l’extinction des feux !
Dimanche 4 septembre 2022 : Debout au lever du jour pour l’ascension du Maubermé. Nous croisons cette fois une horde d’Isards et nos chemins se séparent là aussi rapidement dans les pierriers. Ils ont un large avantage sur nous, pauvres bipèdes. On sera quand même obligés à plusieurs reprises de poser les mains avant d’atteindre le sommet. Quel bonheur une fois là-haut : vue sur les célèbres sommets, les lacs, la haute montagne quoi !!
Retour par le même chemin, arrivée à Soupetard vers 17h, ravis par cette randonnée. Merci Alain ! Merci au groupe !