Encadrants : Didier, André.
Accès depuis Toulouse : A64 > Tarbes>Lourdes> Argelès-Gazots>Arrens-Marsous> route d'Aste (D105) jusqu’au terminus, parking du plan d'Aste, près de la Maison du Parc.
Balaïtous, 3144 m… ce nom résonne comme une promesse d’une première pour la majorité d’entre nous, un seul du groupe a déjà eu le bonheur de le gravir...
Premier 3 000 de la chaîne en venant de l’Atlantique, son nom viendrait de l’occitan vath (prononcer bat), vallée, et leitosa, de lèit (lait), donc laiteuse _ « vallée laiteuse »_ en raison de la couleur du torrent issu du glacier de La Néous.
Malheureusement, avec la fonte des neiges et des glaciers, le torrent n’a plus sa couleur «eau de glacier»…
Gravi en 1825 par deux officiers géodésiens, Peytier et Hossard, chargés d’établir la carte d’état major du secteur, après qu’il aient effectué par erreur la 1ère ascension du Pallas dans le brouillard…
Après 4 tentatives, ils s’installent pour plusieurs jours au sommet, et doivent redescendre après 9 jours passés au sommet, à cause des intempéries et du manque de vivres, en abandonnant leur matériel.
Charles Packe, pensant réaliser une première, atteint le sommet en 1862, et retrouvera le matériel abandonné par les 2 officiers. L’historien du pyrénéisme Henri Beraldi tirera de l’anonymat les deux officiers géodésiens.
Départ Toulouse: Samedi 21/08 à 8h00
Arrêt à Arrens-Marsous pour une pause café
Départ du parking vers 12h30, horaire dû aux embouteillages du marché d’Argelès, à notre longue pause café, et à l’embouteillage du parking…
Le sentier s’élève paisiblement dans la forêt, longe le lac de Suyen en sortant des bois, la pause déjeuner se fera à l’ombre,prés d’un étang à « La Claou » _ la clef en occitan_ à 1740 m
Arrivée au refuge de Larribet à 2072 m, où nous prenons nos quartier, et une boisson bien méritée_ 600 m de dénivelé pour le 1er jour.
Dimanche: lever à 5h50, petit déjeuner à 6h00, départ à 6h45, le soleil n’est pas levé mais la luminosité déjà présente suffit à éclairer notre sentier
Le sentier est confortable et bien marqué jusqu’au lacs de Batcrabère, 2200, et les lacs de Micoulaou, vers 2300…
Ensuite, il devient plus compliqué avec des traversées d’éboulis de gros blocs où il faut chercher les cairns, et des pentes rudes…
Une première cheminée où il faut mettre les mains, on s’équipe du casque, avant la bêche des Ciseaux, vers 2620 m.
Re-descente côté espagnol, d’abord dans le gispet, puis dans les éboulis à la recherche des cairns; et montée jusqu'à l'abri Michaud, 2695 m.
Vers 2845 m, début de la mythique « Grande Diagonale » du Balaïtous. Déconseillée quand elle n’est pas complètement déneigée, elle est plus impressionnante de loin que lorsqu’on est dedans… elle requiert néanmoins toute notre attention sur quelques passages où la chute n’est pas autorisée!
30 m avant d’arriver à la brèche des Isards qu’il ne faut pas atteindre, vers 3060 m, on s’engage à droite, SSO et S, dans une petite escalade (niveau II+), qui nous conduit sur un couloir où il faut franchir quelques ressauts, une dernière traversée nous conduit au sommet du Balaïtous.
Au dessus de la mer de nuage, vue magniifique sur les tous les sommets de la zone: Pic du midi d’Ossau, Pallas, Pic d'Ariel, Pics d’Enfer, Pic du midi de Bigorre, Vignemale, les sommets de Gavarnie Taillon, La Tour…, Le Néouvielle, et jusqu’à l’Aneto (légèrement voilé)…
Descente par le même itinéraire, qui va nous demander une grande vigilance, et beaucoup de patiente.
Le périple va solliciter certains d’entre nous jusqu’au bout de l’effort.
Retour au refuge 18h30, au parking à 21h40, les 100 derniers mètres à la frontale.
Toulouse vers 1h30 du matin…
Le Balaïtous, c’est beau, mais çà se mérite!
Merci à tous les participants pour leur bonne humeur