Dimanche 09 mai 2021, Encadrant Henri
Participants + Nathalie (licence découverte)
A partir d'Aston une petite route sinueuse, perdue entre forêt et prairies, de celles que j'affectionne particulièrement même si mon estomac n'est pas de mon avis, nous amène, après quelques km à notre point de départ: l'étang de Laparan.
De là nous commençons notre ascension dans la forêt en suivant un torrent.
La verdure nous entoure et le sentier nous fait la surprise de quelques petites fleurs de printemps. Plus nous montons, plus le ciel s'éclaircit au-dessus de nos têtes faisant émerger de magnifiques joyaux sur notre chemin : violettes, gentianes d'un bleu nuit velouté, orchidées, euphorbes ... et bien d'autres dont je ne connais pas le nom.
Lorsque nous sortons de la forêt c'est pour découvrir la magnifique vallée du Rieutort, au travers de laquelle dévale notre petite rivière.
Le soleil nous accompagne, la végétation de sapins s'éclaircit pour laisser place à de magnifiques bouquets de jonquilles sauvages.
La prairie est parsemée des touches jaunes et bleues des jonquilles et gentianes. Le printemps est vraiment la plus belle des saisons !
Après avoir traversé cette superbe vallée nous arrivons à une cabane, celle qu'occupe le gardien des troupeaux (peut être ?), pas encore arrivés dans ces estives. Quel magnifique paysage que ces chaînes de montagnes sous ce soleil printanier !
Petite pause avant d'attaquer la montée vers le col de la Didorte. Montée peu évidente car le sentier n'est pas balisé et de l'eau ruisselle au travers des touffes de tourbe.
Durant la montée, le vent, jusque là supportable, est devenu de plus en plus violent. Arrivée au col j'ai dû batailler pour rejoindre le groupe qui essayait tant bien que mal de se maintenir un peu à l'abri.
Ce fut avec regret qu'on dut se rendre à l'évidence, les rafales incessantes de vent ne nous permettaient pas de continuer.
Mais face au déchaînement des éléments, le montagnard doit savoir garder raison et parfois rebrousser chemin même près du but.
Ce que nous avons fait, tête en avant pour ma part, pour être plus aérodynamique et descendre le plus rapidement possible vers la cabane.
Quelques glissades plus tard, tout le monde s'est retrouvé pour un casse-croûte bien mérité !
Retour sur le même chemin qu'à l'aller, toujours aussi beau.
Sur le parking, nous nous sommes dit qu'une petite bière dans un troquet aurait vraiment été la bienvenue... Pour bientôt on espère