Accès: depuis Toulouse A620, A64, D820, Tarascon-sur-Ariège, Ax-les-Thermes, D25 direction Ascou - Pailhères, col de Pailhères (alt : 1963 m).
Participants : Michèle, Colette, Cécile, Héliette, Liliane, Patrick, Philippe, Henri, André, Olivier, Georges, Alain (encadrant).
Le Tarbésou et ses étangs
Le GO du jour, chauffeur, guide, et interprète : Alain
Il est 5 h ...Toulouse s'éveille ... et j'ai très sommeil, mais pas les montagnards de l'ASPTT car pour eux, c'est déjà presque l'heure du départ (quel bonheur, tout de même, le passage à l'heure d'hiver …),
La troupe se rassemble au QG à 6 h 30, et tout de suite, malgré la pression de la demi ... oups, pardon, ce n'est pas le même programme, nous reparlerons de demi plus tard ,,,
Rassemblement des affaires dans le minibus et go. Au programme du jour, c'est le Tarbésou.
Voyage aller sans histoire (ou avec pleins d'histoires ...), avec la pause café à Tarascon, puis une course poursuite entre bus sur la montée vers Pailhères (on leur a fait l'extérieur juste avant la ligne d'arrivée, yyyessssss).
Enfin le parking du départ où nous constatons que tout le monde n'est pas devant la télé pour la demi ... oups, plus tard, plus tard ...
Un grand ciel bleu nous accueille et au-dessus de nous, le fameux Tarbésou.
La troupe s'élance pour ... le contourner par la gauche (fichtre, on se la garde pour le dessert !!!) et après une première ascension en douceur, une première crête, nous découvrons les étangs. Déjà, les panoramas sont superbes et malgré la foule du parking, nous sommes peu nombreux en ayant abordé le circuit dans ce sens (le GO sait ce qu'il fait !!!).
Nous plongeons vers les étangs puis les longeons avant d'attaquer la solide montée vers la crête suivante.
Étangs bleu et noir qu'ils s'appellent ! Je n'ai pas encore compris pourquoi. Il n'y a pas de vent, le ciel est bleu. Le foisonnement de couleurs qui se reflètent dans ces étangs, sans la moindre ride en surface, donnent un coté magique à cette partie de l'itinéraire, elles changent tout le temps pendant notre progression. Du pur bonheur pour les yeux (et la tête).
Arrivés sur la crête (ouf ...), nous attaquons le retour, droit vers le fameux Tarbesou (même pas peur !!), les paysages sont toujours aussi splendides, avec les explications de connaisseurs à la clef (suila à droite c'est le Tuc Muche, et après c'est le Mont Typiton, là bas au fond c'est le Pic Assiet ... ok, trop d'infos à la fois, j'ai pas tout bien noté ... ). Une chose est sûre, les gens qui nous accompagnent aiment la montagne et la connaissent.
Nous arrivons au pied du Tarbésou (il a l'air plus haut maintenant, bizarre...) et là, cruel dilemme, vaste débat : que faire ? Comment monter le casse croûte ? Sur le dos ? Dans l'estomac ?
La décision ne tarde pas et, pour éviter qu'il reste sur l'estomac, on le garde sur le dos jusqu'en haut.
Ô combien sage la décision fut, car elle est courte mais elle est bonne celle-là de grimpette (y sont fous ces Asspététiens, par toutatis ...).
En haut, la récompense : le casse-croûte enfin !!!
En haut, surtout, la vraie récompense, un panorama à couper le souffle (ou ce qu'il en reste), tout autour de nous.
Pause repas dans ce paysage grandiose, accompagnée d'histoires de montagnards, d'explications sur ce qui est autour de nous ... de vautours tout proches ...
La digestion peut commencer tranquillement pendant la descente en douceur vers notre point de départ.
Nouvelle course poursuite en descendant le col, avec des cyclistes cette fois, dont nous sortons vainqueurs, encore.
Enfin, le meilleur moment de la journée (pour moi, car pour d'autres c'est en quittant les chaussures de rando, paraît-il), la demi .... non, le demi, et sans pression car le plus dur est fait. Il restera maintenant à savourer pendant longtemps cette fantastique rando.
Merci à notre organisateur et guide du jour. Merci à tout le groupe pour l’accueil qui nous a été fait, à nous, les 2 petits nouveaux.
Fin du bizutage, oups, pardon, du CR...