Participants : Francine, Alain B, André D.
Accès : A l’entrée de Luchon en venant de Toulouse, prendre la direction du col de Peyresourde jusqu’au village de Garin. Poursuivre sur la D618 jusqu’à l’intersection Les Agudes, lieu dit La Moraine.
Sortie Ski de randonnée
But prévu : le pic de Bacanère.
But atteint : Le Cap de la Pêne de Soulit.
Nous partons de Toulouse à 6 h 30, direction Bagnères-de-Luchon. Le ciel au lever du jour est couvert, un peu brumeux mais ça va se dégager. Pas de pause café, il faut profiter de cette belle journée. Bien avant d’arriver à Artigues, neige sur la route et route barrée. Alain qui nous a rejoints nous propose de tenter Le cap de La Pêne Soulit (d’où le titre).
OK, direction le Peyresourde (fermé), nous traversons plusieurs villages, la route devient de plus en plus enneigée et dans un village, ralentissement, patinage, immobilisation. Je mets les chaînes, aidé de Francine. On dirait qu’elle a fait ça toute sa vie. Alain avec sa voiture (mélange de Sébastien Loeb et d’Ari Vatanen) file tranquille (lui aussi a fait ça toute sa vie).
Nous arrivons au point de départ, choisi par nous et copié par d’autres qui s’arrêtent aussi. Il fait grand beau, nous gravissons des pentes moyennes dans la neige fraîche et poudreuse. Vers 1800 - 2000 m, la neige devient dure et tôlée. Du vent froid mais toujours du soleil.
Francine décide de s’arrêter, Alain reste avec elle et me dit que je peux continuer si je veux. Je veux tout de suite, si j’attends je n’aurai plus de courage. Après beaucoup de lacets, beaucoup de conversions, je parviens au sommet en évitant si possible la neige glacée.
Quelqu’un devant moi est monté en trace directe. Je ne sais pas comment il a fait, moi si je prends ses traces, je glisse en arrière (peut-être que ses skis sont équipés d’un frein à main). De toute façon j’y mettrai le temps qu’il faudra. Au sommet, belle vue sur les sommets du Luchonnais. Je ne m’attarde pas car mes compagnons qui sont déjà sur le chemin du retour risquent de m’attendre.
Ils sont descendus dans un vallon de neige poudreuse, je passe à coté de leur trace en S ou en 8, c’est génial.
Je fais un petit arrêt à une cabane, la neige est rentrée dedans. Je ferme la porte. Ces cabanes peuvent servir d’abri, il faut les respecter.
Arrivée à la route du col de Peyresourde, je la longe un peu au-dessus puis je l’emprunte jusqu’au point de départ. Nous nous retrouvons aux voitures. Mes compagnons étaient passés un peu plus haut en remettant leurs peaux de phoques. Ils ont rencontré un cerf et un lièvre.
Francine, privée de déjeuner, se jette sur son casse-croûte. Retour à Toulouse pour Francine et moi, Tarbes pour Alain.
Très belle journée et très belle randonnée.
André D.