Un trajet dont les anecdotes seront souvent évoquées durant notre séjour !
Tout d'abord nous avons perdu Monique sur une aire de repos de l'autoroute ! Où est-elle ? Il y a tant de monde en ce jour de départ ! Elle n'avait pas encore pris la carte ou la boussole pour prendre la bonne sortie du bâtiment.
Puis c'est Moutiers ! Nous sommes presque arrivés et un gros gros bouchon nous bloque. L'agacement et la fatigue nous gagnent ! Surtout pour le chauffeur du premier bus ! Je pense que ses passagers ne l'ont pas calmé non plus ! Aussi s'en prend-il aux pauvres automobilistes venant de Moutiers et qui veulent rentrer dans la file. Non ils ne passeront pas ! Et il les EM.. TOUS !!! ces « parisiens de Marseille »....
Ouf ! 18 h 30, nous arrivons au camping Le Reclus à Séez (73) près de Bourg-Saint-Maurice
Carte : OpenRunner
Dimanche 2 juillet 2017
Henri a prévu aujourd'hui de randonner vers le pic de Lancebranlette avec un retour par le lac sans fond.
Après une nuit réparatrice suite au long voyage en minibus de la veille, nous nous regroupons à 8 h 30 pour le départ. La couleur du ciel n'est pas trop engageante mais l'humeur est tonique. On y va !
Les deux minibus démarrent en direction du col du Petit-Saint-Bernard et nous voyageons sur 20 km dans la "purée" : aucune visibilité, mais l'espoir persiste malgré une météo de toute évidence plus que capricieuse. On pousse quelques kilomètres plus loin pour voir si côté italien le soleil est plus gaillard. Que nenni ! Nous reprenons le minibus et retournons vers le col où Saint Bernard veille sur les randonneurs, le sceptre à la main et le monstre vaincu à ses pieds. Bien emmitouflés nous partons vers le pic de Lancebranlette avec une ardeur digne de jeunes vierges. Nous nous élevons lentement dans un coton plus ou moins dense guère prometteur ! Au panneau indiquant à droite le pic et à gauche le lac, Henri consulte la troupe et le museau humide nous décidons de suivre uniquement la boucle du lac. Le pic au nom si évocateur restera un fantasme brumeux... Nous continuons donc sur le chemin plus proche d'une ravine que d'un sentier en espérant toujours davantage de vue vers les sommets ; en vain. A peine si dans ce brouillard nous devinons le lac et perplexes nous continuons notre boucle. Un passage dans le névé resserre le groupe. Les pieds sont humides et bonnets et gants ont absorbé les fines gouttelettes. Finalement nous atteignons le point de départ et nous engouffrons au refuge du Petit-Saint-Bernard où nous apprécions une soupe maison bien chaude ou une bière. Nous regagnons le camping "Le Reclus" à Séez et après nous être changés filons vers Bourg-Saint-Maurice plutôt désert pour quelques emplettes.
Carte : OpenRunner
Lundi 3 juillet 2017
Après le brouillard de dimanche enfin le soleil est revenu. Départ du camping à 8 h précises : nous étions tous à l’heure et motivés.
Direction lac du PETIT à 2400 m d’altitude et 710 m de dénivelé. Après quelques km, nous avons été stoppés par un troupeau de 800 brebis qui montaient aux estives pour l’été donc patience, patience ! Danièle et Mimi ont commencé la randonnée avant les autres, ils ont accompagné la bergère et le berger… 30’ d’attente et on est repartis.. à fond ou presque. Nous nous sommes garés au parking, si mes souvenirs sont bons, Pierre Giret. Nous avons remonté le long vallon de la Sassière en passant devant la chapelle Saint-Pierre et le joli refuge du Riutord à 2034 m. Arrivés au fond du vallon, au niveau des chalets de la Sassière, on poursuit notre marche en direction du lac du PETIT. La pente se fait de plus en plus raide. Après avoir franchi un petit goulet où coule en cascade le torrent, la troupe arrive sans difficultés au lac du petit. Nous pouvons déjà admirer un magnifique panorama sur la face sud-est de la chaîne du Mont-Blanc et des Grandes Jorasses. La montagne est fleurie et que de belles fleurs dont les noms n’ont presque aucun secret pour Monique et Claudine. En vrac…des tapis de rhododendrons qui tapissent les pentes pas tout à fait fleuris, les pédiculaires, des anémones pulsatiles, des myosotis, des linaigrettes, des soldanelles et des asters jaunes et orange, des pédiculaires, des gentianes de Koch d’un bleu magique. Nous avons laissé une partie du convoi au col et en avant pour le col du Tachuy à 2673 m. Après une montée solide, nous voilà arrivés au col et quelle vue : Alain, tu as raison la montagne ça monte mais on est largement bien payés en haut. Nous avons traversé un névé (rassurez-vous pas besoin de piolets ni de crampons !) Une vue à couper le souffle sue les lacs de Bella Comba en Italie dont 2 étaient encore gelés, sur les oeillasses qui est un site d’escalade, sur la Dent du Géant et le sublime glacier Ruitor. Nous avons pique-niquer devant ce paysage et n’avions plus envie de repartir. En descendant, nous avons retrouvé les autres randonneurs qui avaient eu le temps de faire la sieste au bord de ce beau lac et retour par le même chemin mais avec arrêt bière au refuge. Ce refuge a été fermé pendant 14 ans et a été repris en 2016 par un couple de jeunes super sympas. Bien sûr bière artisanale excellente pour les uns et certains ont cumulé bière et tarte aux myrtilles, je ne citerai pas de noms mais vous avez tous deviné !! Un dernier regard sur le glacier d’Assalit et retour aux minibus après une superbe journée donc merci Henri.
Carte : OpenRunner
Mardi 04 juillet : Les 5 lacs de La Forclaz et l'arrête de la Combe Noire :
Dénivelé : 850 m distance 11 km
Départ du camping à 8h. Une route très escarpée et étroite nous amène jusqu'au Fort de la Plata à 2000 m. Michel D, notre chauffeur dévoué, s'en voit de toutes les couleurs pour prendre les virages, très gêné par le rayon de braquage du minibus Opel.
Le fort abrite désormais une bergerie de montagne dont nous aurons l'occasion de reparler.
08 h 45 départ de la randonnée. Nous progressons dans les alpages sous un magnifique ciel bleu dépourvu du moindre nuage.
À 2365 m nous atteignons le col de La Forclaz et nous nous dirigeons vers les cinq lacs. Vers 11 h nous passons d'abord au-dessus du lac Esola (on s'y arrêtera au retour), puis 20 min après voilà le lac Riondet à 2460 m d'altitude, tout à côté le lac Cornu, d'un bleu intense, le lac Verdet et enfin vers midi nous atteignons le lac Noir vers 2500 m. Cette succession de lacs, tous proches les uns des autres, est vraiment magnifique.
Sur proposition de Henri, nous décidons, à l'exception de 3 éléments féminins (nous ne les nommerons pas !), de continuer vers la crête de La Combe Noire (2673 m)
Celle-ci est atteinte au bout de 40 min d'efforts.
Efforts bien récompensés par le spectacle grandiose qui s'offre à nos yeux : devant nous, nous paraissant presque à portée de main, le Mont Blanc dans toute sa splendeur, totalement dégagé, dominant les autres sommets célèbres (Les Grandes Jorasses, l'aiguille des Glaciers, …)
Henri et Claudine, en grands connaisseurs, égrènent les noms de tous ces géants alpins.
Le repas est consommé devant ce panorama unique. Grand bonheur.
Il faut néanmoins repartir. Une descente très directe et ultra rapide nous ramène en un quart d'heure au lac Noir où nous retrouvons nos 3 coéquipières bien reposées.
Retour vers le Fort de La Plata avec arrêt au lac Esola dans lequel 5 courageux(ses) trempent les pieds dans une eau certes limpide, mais glacée.
Arrivée au fort de La Plata peu avant 17 h.
Dégustation de fromages fermiers à la Bergerie où nous bénéficions d'un accueil chaleureux. La qualité des fromages proposés convainc la plupart d'en acheter.
Retour à Séez vers 19 h pour profiter de l'apéro traditionnel avec en prime ce soir, les succulents toasts au foie gras offerts avec beaucoup de générosité par Pierrette et Jean-Louis. Grand merci à eux deux et grand merci également à Henri de nous avoir concocté ce magnifique parcours.
Carte : OpenRunner
Jeudi 6 Juillet Tête Nord des Fours 2756 m
Départ du camping à 7 h 30 pour La Ville des Glaciers, hameau situé dans le col de Roselend qui relie Bourg-Saint-Maurice à Beaufort.
Temps magnifique, il fait déjà chaud mais un petit vent nous fait du bien. La montée se fait par une piste que nous coupons pour raccourcir jusqu'au hameau des Tufs inhabité. Pierrette s'arrête là, elle descendra par la piste pour nous attendre. Elle a prévu de la lecture.
Nous montons par un sentier bien tracé et franchissons un ressaut, l'eau est partout présente, de petits torrents serpentent dans ce vallon. Après un court plateau à traverser, un sentier tracé en lacets et assez raide nous attend jusqu'au col des Fours. Michel, Marie-France et Jean-Claude partis en éclaireurs nous y attendent. Sur le col il reste encore un névé (2685 m).
Regroupement et pause au col, nous repartons vers le sommet, le sentier serpente à travers des dalles rouges, ensuite c'est l'autoroute jusqu'au sommet (2756 m) où une table d'orientation nous permet de visualiser les sommets. Magnifique vue à 360° (Grandes Jorasses, Mont Pourri, Dômes de Miage, Pointe Bionassay, Grande Casse, Cervin que nous aperçevons au loin).
Deuxième casse -crôute de la semaine façe au Mont Blanc qui n'est qu'à 15 km de nous.
Nous repartons vers 13 h 30. A partir du col des Fours je propose à Michel Defiole de prendre en charge une partie du groupe et de descendre par la crête des Gittes et le col de la Croix du Bonhomme vers le col de Roselend en suivant l'itinéraire du Tour du Mont Blanc et du tour du Beaufortain. Pour les chauffeurs ce sera descente par l'itinéraire de montée et récupération des bus et de Pierrette pour aller retrouver le groupe au col de Roselend.
Demi bien frais au refuge du Plan de la Lai où j'avais dormi lors du Tour du Beaufortain en ski de randonnée.
Une balade superbe selon le groupe qui a fait la boucle certainement la plus belle de la semaine.
Henri
Carte : OpenRunner
cascade du Ruitor (dénivelé 400 m)
Après avoir passé le col du Petit-Saint-Bernard pour rejoindre l'Italie nous arrivons jusqu’à la Thuile. Il faut rejoindre « la Joux » mais la route n'est pas évidente ! Enfin deux heures plus tard nous atteignons le départ de notre balade.
Le sentier bien balisé monte progressivement dans la forêt.
La 1ère cascade est à environ 20 min de marche, cette chute impressionnante nous retient pour quelques photos.
Il faut 30/40 minutes pour parvenir à la seconde cascade, sur une sente dont les pierres ont été disposées en escaliers.
Enfin la dernière, quelques minutes plus tard nous reçoit avec un brumisateur géant et rafraîchissant.
Nous n'irons pas plus loin, et c'est en descendant que nous casserons la croûte sur le bord du torrent.
Le retour se fera par l''autre rive et nous aurons le plaisir de voir quelques lis martagon.