Pic du Lion (2102 m)
Dimanche 11 décembre 2016
Encadrant : Henri
Niveau : *
Dénivelé : 750 m
14 participants : Henri (accompagnateur), Danielle D, Alain Mi, Héliette, Nadine, Sylvie D, Colette, Sylvie M, François, Christiane, André, Philippe, Janine, Pierre.
Il fait encore bien nuit quand 13 courageux (Henri nous attend à Carbonne) se retrouvent à 7 h à Soupetard. Nous quittons Toulouse en plein brouillard, direction Carbonne puis les Pyrénées, impatients à l'idée de la magnifique journée qui nous attend sous un beau soleil d’hiver.
A Carbonne répartition dans 3 voitures, au niveau de Montréjeau nous quittons l’autoroute vers Luchon. Les sommets blanchis par les premières neiges se profilent. Le ciel est dégagé, tout s’annonce parfaitement bien. A Luchon, la halte traditionnelle pour le café (ou thé pour certaines) du matin agrémenté des choupettes gentiment offertes par 2 participants.
Après Luchon, nous quittons la route de Peyresourde pour emprunter celle de la vallée d’Oueil jusqu’à son terme à Bourg d’Oueil (1350 m), départ de la rando. Il est 10h.
Nous attaquons la montée. Henri n’ayant pu contrôler quelques « gazelles » qui courent devant, ennivrées par l'air pur des montagnes, nous attaquons la montée par le sentier......de la descente ! Pas grave on fera le circuit à l’envers. Mais ceci permet à Henri de réaffirmer son autorité, ce qui entraîne, dans la bonne humeur, une petite passe d'armes entre Henri et Héliette.
L’ascension vers le sud-ouest en direction du col du Louron est agréable avec quelques passages un peu raides entrecoupés de paliers qui permettent de récupérer. Il fait beau, mais le début de l’ascension se réalise à l’ombre et il fait relativement frais (on est tout de même mi-décembre !). Quelques passages verglacés nécessitent de l’attention. Plus haut la neige, peu épaisse, apparaît sur les versants à l’ombre. La fumée d’un écobuage en cours voile le soleil pourtant bien présent. Nous laissons à notre gauche un tout petit lac complètement glacé.
Après le col du Louron (2000 m) nous nous orientons vers le nord-ouest à travers une croupe noircie par le feu d'un écobuage récent. On a l'impression de gravir un volcan après une éruption. L'odeur de brûlé nous suit dans notre progression.
Peu après 12 h nous atteignons le pic du Lion (2102 m)
Panorama grandiose : Henri décrit les sommets les plus mythiques. Face à nous, tout près, illuminée par le soleil d'hiver,la blanche muraille des « 3000 » du Luchonais : Les Gourgs Blancs, le Perdiguère, les Crabioules, le Maupas.
En arrière plan, les dépassant tous, l’Aneto, seigneur des Pyrénées. A notre gauche à l'ouest, l’inévitable pic du Midi de Bigorre, l'Arbizon, le Néouvielle … Devant, presque à portée de main, la station du Pla d'Adet au dessus de Saint-Lary.
C’est la pause casse-croûte, accompagnée par le muscat d’Alain, le vin de Henri et Pierre et l'eau de vie de framboise de Philippe.
Bien requinqués, nous repartons sur la crête pour atteindre peu après le port de Pierrefitte (1855 m). Devant nous le Mont Né.
A partir de là, c'est la grande descente vers Bourg-d'Oueil. Quelques passages délicats car verglacés nécessitent une grande attention. Alain Mi assure... mais pour les dames exclusivement ! Colette nous fait une frayeur suite à une chute, heureusement stoppée avant de fortes pentes.
Nous atteignons les voitures vers 16 h. Retour sur Toulouse avec une halte à Luchon où nous fêtons la Sainte Danielle au bar « Chez Kiki ».
Tout le monde se souhaite un bon retour. Unanimité pour la qualité de cette journée et pour le bonheur qu'elle a procuré. Merci Henri.
Pierre