Dimanche 8 mai 2016. Callelongue - les Goudes
Ce matin les valises refermées, les bungalow balayés, les tentes pliées, les bagages chargés, nous attendons que l'inventaire soit terminé pour quitter le camping. Le soleil paraît moins vigoureux que les jours précédents, contrairement au vent qui lui n'a pas faibli.
Nous quittons définitivement le camping pour Callelongue en direction de Marseille. Après avoir traversé la cité phocéenne et longé le littoral vers Pointe-Rouge, Montredon puis la Madrague nous rejoignons "notre" dernière calanque accessible directement par la route. Au creux de la calanque, un petit port et quelques cabanons de pêcheurs où les conversations imaginaires entre autochtones se ponctuent de " minot", "peuchère" ou " fada ".
A droite, les Rochers des Goudes, à gauche ceux de Saint-Michel surplombent la calanque. La cuisse gaillarde, les mollets affermis par les trois journées de marche précédentes, nous attaquons avec ardeur, via le GR51-98, la montée vers le sémaphore désaffecté, dans le massif de Marseilleveyre. Nous suivons le sentier dominant l'archipel de Riou qui nous mènera dans un premier temps vers la calanque de la Mounine avant d'atteindre le sémaphore.
A nouveau une vue magnifique s'offre à nos yeux qui ne se lasseront jamais de ces paysages méditerranéens ; ici ce sont de nombreuses îles et îlots qui retiennent notre regard, là, la rade de Marseille, et enfin une vue panoramique sur l'ensemble du site : le port des Goudes, la route conduisant à la calanque, les divers massifs aux falaises calcaires dont le blanc contraste avec le bleu intense de la mer. Nous poursuivons notre circuit pour rejoindre Les Goudes. Ce petit village, où sont "esquichés" les habitants, s'ouvre sur un port lové dans la petite crique que nous surplomberons. Après avoir longé l'avenue principale où les restaurants semblent nous inviter, nous rejoingnons le parking. Le vent n'a pas faibli au contraire et justifie un pique-nique rapide avant le départ. Dernier arrêt pour un café avant de prendre l'autoroute surchargée qui nous immobilisera souvent dans de nombreux embouteillages.
La fin du séjour à Soupetard sera ponctuée par des remerciements trop brefs car chacun aura hâte maintenant de rejoindre ses pénates. Néanmoins ici, et bien sûr au nom de tous, je tiens à remercier ô combien et en tout premier lieu, Nicole et Alain dont le travail préparatoire aura assuré la réussite du séjour. Je n'oublie pas nos chauffeurs qui ont été parfaits et méritants en particulier sur les longs trajets autoroutiers et sur les routes tortueuses et parfois bien étroites de calanques. Un dernier remerciement pour nos guides, encadrants qui auront mené les deux groupes avec patience, encouragement et soutien pour celles qui par moments avaient besoin de leur aide. Enfin un merci à tous pour la bonne humeur et les apéro dont, encore un peu "nouvelle", j'avais tant entendu parler...
Reste aux artistes peintres du groupe (ils se reconnaîtront) à réaliser maintenant des tableaux immortels...
Danielle Duban