Participants : Magali, Nathalie (encadrante), Nicole, Sylvie M, Alain M, Michel B.
Départ 10 h de Toulouse, arrivée vers 14 h et stationnement 700 m au-dessus du parking.
La montée se fait en sous-bois puis sur une piste herbeuse pour passer au-dessus de la Barragne et la Graboudeille. Le sentier continue dans une hêtraie propre et clairsemée, quelques champignons (amanites tue-mouche, russules, pas de cèpes hélas). Nous arrivons vers 16 h 30 à la cabane de l'Ouillat (1630 m), personne !
Nous nous installons dans la cabane ronde (6 places) serrés comme des sardines, l'autre cabane (marquée sur la porte : cabane forestière réservée au berger) de 3 couchages est prise par un groupe de 4 personnes arrivées bien après nous. En attendant l'heure, la bouteille est mise au frais à la fontaine située en contrebas. L'apéro et le repas sont pris autour d'un feu de bois devant la cabane.
La nuit sera calme, malgré notre promiscuité.
Dimanche, nous sommes debout à 7 h pour un départ prévu à 8 h. Le lever de soleil sur la crête rocheuse "les esquerdes de Rotja" est magnifique. Nous montons régulièrement sous le soleil jusqu'à la cabane de la Coma del Tech (fuite dans la toiture, actuellement un abri, pas en état pour couchage).
Toujours bien balisé de piquets jaunes, nous suivons le sentier qui mène au col del Pal, petit troupeau d'isards et marmottes. Au col nous croisons des coureurs à l'entraînement sur les croupes.
Le sommet est dans la brume, peu de visibilité, nous apercevons au loin le roc blanc, le pic de la Dona, mais pas le Canigou. Nous redescendons par la serre de Finestrol jusqu'au col de Siern avec l'espoir d'une meilleure visibilité. Au col, nous prenons le repas sous le soleil mais les sommets sont toujours dans les nuages.
La traversée prévue sur sentier en courbes de niveau pour rejoindre la serre de l'Ouillat (alt : 1723 m) est partiellement déviée (parcs à bétail). Celle-ci s'avère difficile à travers bois sur des pentes raides au milieu d'ajoncs pour retrouver enfin le sentier balisé en jaune. Chemin faisant, nous cueillons quelques trompettes de la mort et girolles (bon appétit Michel !).
Nous passons récupérer nos affaires à la cabane et filons vers notre véhicule. Le retour tardif sur Toulouse est néanmoins assuré par nos deux excellents chauffeurs.
Belle sortie loin de nos bases habituelles.
Alain