CAMP D'ETE DU 27 JUIN AU 4 JUILLET (25 participants)
AU CAMPING LA DEVEZE A FORMIGUERES
26 participants : Claudine, Christiane, Eliette, Francine, Françoise, Nicole A, Nicole M, Monique D, Michèle, Monique M, Pierrette, Sylvie R, Véronique, Alain Mol, Alain Mor, Antoine, Henri, Jean-Claude A, Jean-Louis, Marc, Michel B, Paul, René, Robert, François, Jean Pierre (50ème camp d'été).
Nous sommes partis de Toulouse à bord de 2 minibus et de voitures, direction les Pyrénées catalanes. Nous sommes logés dans de beaux mobil-homes et durant cette semaine nous avons eu un temps magnifique, de belles randos et de bons apéros tous les soirs, convivialité oblige !
Dimanche 28 juin : ROC BLANC (2546 m) en passant par le lac du Laurenti 1150 m de dénivelé
Tous prêts pour le départ à 7 h 30 sauf un récalcitrant : le bus blanc !!!
La montée vers l’étang est douce, certains stoppent au lac glacé à 2215 m, les autres montent à travers les rhododendrons, les myosotis, les primevères, c’est un océan de couleurs. Devant le lac gelé, surprise : un troupeau de vaches sur des névés !
La montée jusqu’au col est superbe et 30 minutes plus tard, arrivée au roc Blanc avec un panorama extraordinaire. Les initiés ont essayé de nommer tous les pics enneigés. Le repas est pris au soleil et retour en boucle après quelques traversées de névés, de forêts en mode sanglier par la coume de Barbouillère très sauvage. Nous avons vu un troupeau de 10 isards et des marmottes.
Merci à Alain et Henri
Lundi 29 Juin : PIC DU MORTIER (2605M) par l’étang du Diable avec 1000 m de dénivelé
Nous avons rejoint le point de départ de cette rando en traversant le charmant village d’Espousouille jusqu’au parking terminal.
Nous prenons la piste en passant devant l’abri de la Jaca de la Llosa à 1755 m et remontons cette magnifique vallée recouverte de fleurs. Michèle et Françoise, nos expertes en botanique, ont essayé de nous éduquer mais nous n’avons pas tout retenu : ancolies, vipérines, myosotis, jonquilles, linaigrettes, saxifrages à feuilles de géraniums, linaires des Alpes, renoncules à feuilles d’aconit dites boutons d’argent, silènes acaules, tapis de rhododendrons.
Tout le monde est arrivé à l’étang du diable à 2500 m. Cet étang gelé tout rond et pourquoi ce nom ? Peut-être parce que les éboulis de la cuvette empêchent de s’en approcher ou parce qu’aucun ruisseau n’est à son origine dit la légende.
Les plus courageux ont continué l’ascension jusqu’au pic et devinez qui les attendait ? Nos 2 avions (Marc et Jean-Claude) qui étaient partis de Toulouse à 6 h du matin et sont montés par le col de l’Homme Mort ! Ils ont gagné le challenge. La descente s’est faite sous un soleil radieux. Bien sûr, la bière nous attendait au bistrot de Formiguères.
Merci à nos 2 encadrants Alain et Polo
Mardi 30 Juin RANDO COLLECTIVE AU PIC DE MADRE (2470 m) avec 1000 m de dénivelé
Tout le monde est parti pour ce beau sommet (certains diront qu’il ressemble à une patate !) sous le soleil. Nous avons cheminé pour nous mettre en jambe au milieu d’une belle forêt de sapins puis de genêts. Sur le plateau, des rhododendrons rouges et roses, des luzules, des tapis de dryades, des fougères naines, des lychnis, des pygamons à feuille d’ancolies, des gentianes des Pyrénées. La montée était très agréable malgré la pente rude à certains endroits mais c’est la montagne !!
Arrivée au sommet pour pique-niquer avec une vue magnifique : le Canigou, le roc Nègre, le roc Blanc, les Perrics, le Carlit, le Puigmal et nous avons vu la mer. Le retour a été dur à cause d’une forte chaleur mais encore une superbe rando.
Merci à Alain et à Henri.
Le soir, nous avons pris le repas en commun pour une soirée particulière : Jean-Pierre Delmas a fêté son 50ème camp… au champagne et toujours dans la bonne humeur.
Mercredi 1er juillet : 2 RANDOS LE CARLIT (2920 m) avec 900 m de dénivelé
Départ mercredi matin du parking des Bouillouses : 7 heures 15 du mat’, nous quittons le bus. Nous voilà partis avec nos deux chefs de file émérites : Marc et Jean-Claude. Nous sommes de bonne humeur : la météo s’annonce belle. A 2500 m, François s’arrête au bord d’une petite combe remplie de neige. Après une bonne grimpette, c’est Paulo qui se pose. La vue est déjà belle et lui suffit amplement…
Arrivée vers 11 heures au sommet pour les + rapides.
Véro et moi avançons plus cool, aidées par Marc pour les passages les + difficiles. Au final nous rejoignons au sommet nos compagnons de randonnée… Pique-nique en compagnie d’un petit oiseau des cimes avec la vue sur tous les lacs en bas croisés. Joli vue sur le paysage, rouge est la terre sous un soleil radieux. De plus, pas trop de monde. Une jolie fille égaye le pic tant convoité. Elle est un peu bruyante mais tellement mignonne.
La descente est tranquille pour l’ensemble du groupe. Marc pour sa part s’élance dans la pente, une fois les petits escarpements plus compliqués dépassés. Il file vers le bas, appelé par des affaires pressantes. Nous retrouvons alors Paul puis François… et sereinement redescendons vers les Bouillouses avec l’envie de retrouver ceux qui étaient partis faire le tour des lacs. Ce qui est fait d’ailleurs mais un peu plus bas.
Petite halte en groupe au bord d’un des derniers lacs qui ne s’avère pas le + « baignable ». Tant pis, les maillots restent au fond du sac. Un gros hélico passe et repasse au-dessus de nos têtes, écourtant une sieste pourtant bien méritée et nous reprenons la descente, chacun à son rythme. Pour ma part une belle ampoule naissante me fera traîner la patte. Arrivée à je ne sais plus quelle heure au bus : direction tout d’abord le bar du petit village de Formiguères. Halte incontournable, jamais oubliée. Certains rêvent d’un demi, d’autres de boissons plus sucrées… Le besoin est fort dans tous les cas de se désaltérer ensemble, en nous racontant mille choses sur la journée passée, celles d’avant et celles qui viendront dans les montagnes surtout, évidemment, mais pas que.
Merci beaucoup à vous Marc et Jean-Claude pour votre belle énergie et votre patience, et à bientôt à tous les compagnons (gnes) de cette belle randonnée, joyeux, enthousiastes et si déterminés, surtout toi, Véro, factrice infatigable…
Francine.
BOUCLE DES ETANGS DU CARLIT (12 ETANGS) depuis l’étang des Bouillouses encadrée par Henri et Alain
Superbe rando sous un beau soleil. Nous avons randonné au milieu de paysages bucoliques et de fleurs aux noms barbares pour des profanes mais aux couleurs chatoyantes : oxytropis jaunes, renoncules flottantes, gentianes de Koch, printanières toutes bleues et des tapis de rhododendrons rouges à profusion.
12 magnifiques lacs d’altitude ont jalonné notre périple : l’estany negre, l’étang de la coumasse, l’estany sec, l’estany bailleul, l’estany de sobirans, l’estany de trebens, l’estany de castella, l’estany dougnes, l’estany de viviers où tout le groupe s’est retrouvé.
Nous avons fait 10 km et seulement 450 m de dénivelé pour découvrir ces magnifiques lacs.
Jeudi 2 Juillet
3 RANDOS AU PROGRAMME
LES PERRICS
LA RANDO FLORE DANS LA VALLEE D’EYNE
LES LACS DES CAMPORELS
Encore des lacs aux superbes contours, encore des parterres blancs de linaigrettes, d’anémones sauvages et de coussins de silènes. Encore des cascades, encore des névés : un vrai plaisir pour nos yeux. Ce coin de montagne est un vrai paradis, c’est une région de lacs qui nous fait penser aux Encantats.
LES PERRICS 2810 m et 1100 m de dénivelé
A partir de la zone de bivouac du refuge des Camporells le sentier slalome jusqu’au début de la montée. Celle-ci est évidente mais abrupte.
Au sommet, la vue est somptueuse sur le site des Camporells : pic de la Portella Gran, comète d’Espagne et étang bleu. La descente par le même sentier est prudente et, récompense pour Michel le postier, il a pu déguster au refuge une tarte aux myrtilles !! Les 2 groupes ont repris le chemin du parking. Encore 2 superbes randos et un bravo aux encadrants.
Vendredi 3 Juillet
2 RANDOS
LAC DE PLANES avec Henri, dénivelé de 600 m
Les 2 randos ont démarré du parking el Moli del Riu à Saint-Pierre-dels-Forcat. Nous suivons le groupe qui va au Cambre d’Aze en empruntant les pistes de ski. Après avoir rejoint une piste forestière, il est temps de nous séparer, de consulter la carte pour trouver la bonne piste qui contourne la montagne du Cambre d’Aze.
Celle-ci est en balcon sur plusieurs km pour descendre aux orris de Planès. Là, nous laissons Nicole, René et Francine qui nous attendront au soleil. Le lac est à 2km et après 2 petits ressauts, nous arrivons au lac qui est en partie comblé par la végétation. Un peu déçus mais l’endroit est sauvage et très beau. Le retour se fait après une bonne pause repas, nous retrouvons nos 3 compères, chacun y va de sa petite sieste. Nous reprenons la piste et retrouvons l’autre groupe. Nous descendons la piste jusqu’au bus. Chacun a apprécié cette belle balade sous un beau soleil.
Merci à Henri
LE CAMBRE D’AZE
La soixantième édition du traditionnel camp d’été - un moment fort de l’ASPTT Montagne- se termine. Nous sommes vendredi et au programme de cette journée se profile le Cambre d’Aze, 2711 m, Pour fêter ma deuxième sortie avec le club… 26 ans plus tôt… je me motive. Quel bonheur… ! Un peu d’émotion et beaucoup de souvenirs.
Aujourd’hui deux filles, quelques garçons, et pas des moindres, au départ de la station de Saint-Pierre-dels-Forcats 1684 m, entament une montée en sous-bois, sans faux plats, et débouchent sur l’arête à gauche du sommet. Entre-temps on s’égaye d’une cueillette de champignons, on dépasse la forêt, on zigzague dans les pierriers et le vent fou d’Espagne à l’approche des deux grands cairns nous éprouve.
Alain rassure, encadre. On parcourt la crête tantôt d’un côté, tantôt de l’autre, tous attentifs, on embrasse le vent Tramontane qui peut faire chuter au mois de mars le thermomètre à -25° (vérifié) il y a des témoins.
La joie au cœur c’est aussi monter, descendre, se faufiler dans le calme et la sérénité. Le ciel bleuté s’évanouit sur les sommets éloignés, l’Espagne, l’Andorre, la Cerdagne, le Capcir, le Carlit, les Madres, le Canigou et la Sierra Cadi, la vallée d’Eyne sont là … c’est la récompense au sommet de ce grand amphithéâtre.
Le repas est pris en contrebas du sommet, la driade, la linaire des Alpes, l’alysson à feuilles en coin, l’astragale australe sont le décor champêtre d’un set de table.
Descente vers la station à droite du sommet, par les pistes… et… le grand rideau se referme sur le décor d’une belle journée.
Partagez mes émotions... merci à tous ceux et celles qui ont fait… et… font vivre la tradition du camp d’été de la section ASPTT Montagne.
Vendredi soir, le groupe se rassemble autour d’un repas en commun. Claudine fête sa cessation d’activité, Françoise le 26ème anniversaire de notre rencontre et notamment au Cambre d’Aze, boissons, toast offert par Pierrette et René, grillades, champignons, pâtisseries et autres bonnes choses nous régalent.
Une occasion pour remercier tous ceux et celles qui d’une façon ou d’une autre contribuent à la réussite de toutes les manifestations sportives et conviviales de L’ASPTT Montagne
Autant de valeurs qui sont et font la force du groupe ASPPT Montagne de Toulouse, une vigilance de tous les instants.
Michèle V
Pensée de Michèle
Je pense à l’organisateur de la semaine, aux meneurs et responsables des courses, à la trésorière qui travaille dans l’ombre, aux chauffeurs des bus, celle qui commande, celle qui découpe, qui fait le service, ceux qui grillent et se grillent … à celles et ceux qui participent … bref ... sans eux, pas de vie de groupe.
LA VIE ASSOCIATIVE
- implique l’adhésion, la plus élémentaire des démarches
- implique le bénévolat actif et efficace
- implique la participation plutôt que la consommation
- exige communion, entraide, solidarité, respect de l’autre
- générosité du propos et du geste
- refuse l’individualisme.