Participants: Claudine, Claude, Paul, Nicole, Alain, André D, Michel.
Quand nous sommes partis de Toulouse, la police effectuait les derniers contrôles d'alcoolémie de la nuit.
Sur la 4 voies entre Foix et Tarascon, une douzaine de voitures puissantes nous ont doublés à très vive allure ... Dommage que la police ait été absente à ce moment-là, elle aurait fait "péter" son chiffre ...
Bref, nous passons à Vicdessos, le cafetier dort encore, seul le boulanger a terminé sa fournée.
Il est 8 h 45. Nous empruntons la piste qui mène à la centrale électrique de Bassiès (Michel se voyait transporté au pied de la centrale et puis quoi encore ...) Bonne mise en jambe sur cette piste en bon état.
A l'altitude 1100 m, nous prenons le sentier direction nord-ouest qui rejoint le GR10 et chemine dans la forêt. Belle vue sur la vallée de Soulcem et les sommets enneigés.
Sous le soleil et sur cette pente redressée, nous enlevons rapidement les habits superflus. A la sortie de la forêt versant nord-est, quelques passages d'avalanches et le contournement de gros rochers ralentissent sérieusement notre progression (ce versant est à éviter en hiver). Sans arrêt, nous chaussons les raquettes pour assurer nos pas, et les retirons peu de temps après.
Il est 12 h 15 lorsque nous arrivons à l'étang d'Escalès (alt : 1600 m), celui-ci est encore sous la neige. Nous poursuivons jusqu'à l'extrémité de l'étang. Le parcours s'arrête là pour aujourd'hui (il faut prévoir le retour). Le cirque de Bassiès est superbe sous le soleil, les sommets qui l'entourent sont encore très enneigés. Nous prenons le repas face à la pique d'Endron. Sur le chemin du retour, la neige se transforme et devient piégeuse. Plusieurs fois nous nous enfonçons jusqu'aux genoux. Seule Claude est passée sans raquettes et sans encombre semble-t-il !
En définitive, emprunter le sentier rive gauche qui passe par la centrale eût été plus judicieux.
A Vicdessos, le cafetier dort encore. A Tarascon c'est relâche après les élections. Seul le bar PMU fait du non-stop.
Ouf ! la soif et la gourmandise n'attendent pas.
Alain