Participants : André A, Michel B, André D
Avant cette sortie nous avons passé la soirée chez André A, qui nous a gentiment invités chez lui.
Il nous avait préparé une soupe avec des légumes de son jardin et une compote de sa composition faite également avec des fruits de sa production.
Entre les deux, nous avons mangé des côtelettes grillées au barbecue et des pâtes. Quelquonques, comparées aux mets précédents.
Pour digérer, une prune à l’eau de vie (toujours l’œuvre de notre hôte).
Le matin, après lever à 6 h, nous partons vers 7 h pour la vallée du Lis.
La route est barrée juste après le carrefour de la route de Superbagnères ce qui entraîne une demi-heure de marche en plus.
Les montagnes sont plongées dans le brouillard et une petite pluie fine nous arrose. Arrivés à l’auberge du Lis et aussi sur le trajet nous pouvons constater les dégâts suite aux pluies torrentielles.
Le Lis est sorti de son lit. il y en a deux d’ailleurs, il occupe un lit à deux places.
Nous décidons de faire une petite boucle (c’est ce qu’on croyait au départ) par la cascade et le gouffre d’Enfer. Sur le sentier, nous rencontrons des salamandres.
Nous admirons ces deux sites et le temps ne se lève toujours pas (malgré les annonces météo), nous continuons, avec dans l’idée, d’aller au moins au mines des Crabioules et peut-être à la cabane de Sarnès.
Nous atteignons quand même la cabane après avoir rencontré le berger qui nous a accompagnés jusque chez lui. Content de voir quelqu’un et très volubile, il nous a proposé de continuer jusqu’aux crêtes, ça va se lever (dixit le berger).
Arrêt casse-croûte en attendant, le grand et le petit Quayrat ont fait leur apparition, très rapidement, ça va se lever (toujours dixit le berger)
Après plusieurs jeux de cache-cache avec le brouillard (ça va se lever, dixit qui vous savez) effectivement les horizons se sont dégagés et nous découvrons le cirque des Crabioules avec de droite à gauche le petit Quayrat, le grand Quayrat, le Lézat, les Crabioules, le Maupas.
Du coup, après nous être concertés nous décidons de traverser le cirque pour atteindre le refuge du Maupas, c’est d’ailleurs ce qui était prévu la veille.
Vous voyez ça c’est levé… Le moral étant revenu, nous prenons un sentier au balisage serré rouge (une balise tous les 5 mètres). Michel ne voit pas les balises rouges, je lui dis que si c’était des bouteilles de rouge je pense qu’il les verrait.
Nous longeons un canal de captage d’eau creusé dans le rocher, sacré ouvrage.
Après avoir descendu une petite échelle en fer nous traversons un éboulis et nous nous trouvons devant un grand panneau « Maupas" indiqué à droite.
Le sentier continue tout droit, mais averti par le berger et par le topo, nous savions qu’il était vertigineux et effondré.
Nous devions toutefois gravir courageusement un dénivelé de 200 m, passer un petit couloir pour atteindre le refuge du Maupas. Nous sommes accueillis par un chevrier (qui cherchait sa chèvre), un randonneur, le couple de gardiens, leurs deux enfants, un chien et un adorable petit agneau.
Après avoir fait une pause, nous redescendons dans la vallée, fatigués mais ravis d’avoir fait cette belle randonnée malgré un départ peu engageant, ça c’est levé (merci Monsieur).
André D.